
La revue Esprit a intitulé son numéro d’avril 2018, « Le passage de témoin ». En le relisant récemment, j’y ai vu comme une explicitation lumineuse du projet de notre association.
Je cite l’article de Marcel HENAFF :
« La course de relais a une spécificité et un enjeu essentiel : il s’agit de courir en vue de gagner tout en ayant la contrainte de se passer un bâton appelé « témoin ».
Or, on sait qu’une telle course ne peut être réussie que si ce passage est lui-même parfaitement réussi ; s’il se fait au sein d’une véritable transmission sans rupture, dans la cadence inchangée de la course, gage d’une solidarité indispensable.
Et précisément, pour réussir ce passage, il faut remplir deux conditions. La première est de faire en sorte que l’on sache bien et donner et recevoir le bâton. Celui qui retient ce qu’il détient sans ouvrir la main retarde le passage jusqu’à compromettre la victoire. Celui qui ne sert pas la main pour saisir ce qui lui est donné condamne aussi son équipe.
La deuxième compétence-clef à acquérir pour réussir cette course collective constitue en fait la condition de possibilité de la première : pour pouvoir convenablement donner et recevoir le témoin, il faut que les coéquipiers partagent, dans le temps du passage, le même rythme et le même tempo de foulée. Autrement dit, l’espace même du passage, délimité sur la piste par des lignes colorées – et appelé, de façon très significative : « zone de transmission » –, doit correspondre en fait au temps de la synchronisation du don et de la réception du témoin. »
Si l’on sort du cadre de cette métaphore sportive et qu’on l’élargit, l’apprentissage du passage de témoin s’effectue ou ne s’effectue pas au sein de la famille, de l’école, du groupe de pairs. Lors des nombreuses expériences qui donnent matière à nos parcours d’hommes et de femmes. Dans une filiation. Au terme de longues années d’apprentissage.
Une fois cette compétence acquise, les chemins de l’existence sont plus lisibles, plus rassurants et plus joyeux. Pour qui peine à s’inscrire dans ce dytique « donner/recevoir », les relations sociales apparaissent comme plus inquiétantes et l’autre n’y est le plus souvent saisi que comme menace ou obstacle.
En offrant la possibilité d’une « zone de transmission » où l’apprentissage de cette compétence clef s’ouvre de nouveau et où l’expérimentation redevient possible, notre association balise les chemins d’une altérité dédramatisée.
Passeurs de témoins, c’est bien notre métier à Piaf Accueil, Piaf Emploi et bientôt Piaf Service.



Un peu d’histoire
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